Le genou de Kara, nœud du problème pour un transfert? Pas pour le FC Nantes...
Les mauvaises langues pensaient que Kara louperait ses tests médicaux.
- Publié le 29-08-2018 à 16h47
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h49
Les mauvaises langues pensaient que Kara louperait ses tests médicaux. Mais il les a bel et bien réussis. Pourtant, Fulham ne voulait pas de lui pour des raisons médicales. D'autres clubs ne prenaient même pas la peine de le tester. "Genou foutu": telle était la rumeur qui circulait depuis un certain temps. Le genou de Kara n'est plus celui d'un gars de 20 ans. Il a un problème au cartilage, et Nantes le sait. Mais de là à le cataloguer d'handicapé ou de vétéran, on n'en est pas là. Kara sait parfaitement ce qu'il doit faire pour atteindre un niveau correct lors des matches. À Anderlecht, il a livré de bonnes prestations... sur une jambe. Entre-temps, il a été opéré, et le chirurgien catalan Cugat - celui qui a soigné Kevin De Bruyne - a garanti qu'il pourrait rejouer.
La différence entre Fulham et Nantes, c'est que Nantes loue Kara avec une option d'achat. Le club français avait besoin d'un patron dans sa défense, mais ne voulait pas casser sa tirelire. Fulham comptait acheter Kara pour une somme assez importante. Le néo-promu londonien a vite compris qu'il ne pourrait plus revendre Kara plus cher d'ici un an ou deux. Le Sénégalais a donc été recalé pour des raisons commerciales plutôt que médicales.
Kara n'atteint plus la pointe de vitesse qu'il avait à Genk, ni à ses débuts à Anderlecht. Mais il a suffisamment d'atouts pour réussir en France. À commencer par son jeu de tête offensif et défensif, qui ont souvent sauvé le Sporting. Son jeu de position est - vu son expérience - presque parfait. Aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire, c'est un leader. Il ne lui faudra pas beaucoup de temps pour s'imposer à Nantes.
Kara conservera un regret: il ne jouera jamais en Premier League. En janvier 2017, Leicester City offrait 10 millions et acceptait de le faire signer sans qu'il ne passe de tests médicaux, vu qu'il était actif à la CAN René Weiler a convaincu ses patrons de le garder. Sans Kara, il n'aurait sans doute pas obtenu le titre quelques mois plus tard...